L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les femmes sur les risques liés au choléra et les mesures à adopter pour prévenir et éradiquer cette maladie dans leur environnement. En parallèle, les participantes ont été informées sur le thème de cette journée : « L’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement », afin de promouvoir l’inclusion des femmes dans les processus de développement local.

La communication sur la pandémie de choléra a été développée par l’ingénieur sanitaire de la direction préfectorale de la Santé d’Agoè-Nyivé, Bilakéma Komlan. Il a précisé que depuis la recrudescence de cette maladie en septembre 2024, 200 cas ont été signalés, dont 64 positifs et 8 décès enregistrés. Il a rappelé aux femmes les signes cliniques majeurs de cette maladie, notamment les douleurs abdominales accompagnées de diarrhées.

L’ingénieur leur a demandé de conduire les personnes présentant ces signes dans un centre sanitaire public où l’État a pris des dispositions pour leur prise en charge gratuite. « On ne doit plus mourir de choléra à ce siècle, car l’État a mis des moyens en place, avec un personnel soignant qualifié pour la prise en charge », a-t-il ajouté. Il a exhorté les femmes à respecter les mesures d’hygiène environnementale, alimentaire et corporelle pour éviter cette maladie.

L’assistance a également été informée des démarches à suivre pour obtenir des documents d’identité, tels que l’acte de naissance ou les jugements supplétifs, la nationalité, la carte d’identité nationale et le passeport. L’oratrice, Mme Gnassingbé Moussouy, a encouragé les femmes à s’efforcer de posséder ces pièces importantes pour leur épanouissement.

La 4e adjointe au maire de la commune d’Agoè-Nyivé 1, Mme Kpétigo Elavagnon, a remercié les participantes pour leur mobilisation. Elle a insisté sur l’importance de l’hygiène des légumes dans la lutte contre la pandémie. Elle s’est également attardée sur l’importance des pièces d’identité, informant les femmes du projet du chef de l’État « Nongdédé », qui leur permettra de bénéficier d’aides financières pour leurs activités. « Pour avoir accès à cette aide, il faut disposer d’une carte d’identité et de la carte CFE », a-t-elle rappelé. Mme Kpétigo Elavagnon a souligné le rôle crucial des femmes dans leurs foyers, notamment en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants, qui représente l’avenir. Elle a demandé aux jeunes filles de cultiver l’excellence à l’école pour profiter des actions entreprises par le chef de l’État en matière de promotion de la femme.

La présidente des femmes maraîchères d’Adjougba, Mme Pessé Tchilalou, a salué l’initiative de la commune d’Agoè-Nyivé 1. Elle a rendu hommage au chef de l’État pour la place qu’il accorde à la femme dans sa politique de développement. Elle a soumis plusieurs doléances, notamment l’appui technique aux femmes maraîchères, l’acquisition d’outils d’assainissement et de moto-pompes, la rénovation du marché de nuit de la localité et la construction d’un magasin de stockage des produits maraîchers. La présidente a également plaidé pour la construction d’une salle de classe équipée de tables-blanches à l’EPP Adjougba, la réalisation de caniveaux en bordure des écoles et l’installation de pompes et de lampadaires dans certains endroits du milieu.